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L'écritoire virtuel.

25 juin 2011

Gudule, partie 1.

 

Le matin se levait, dans un ciel écarlate qui voyait s'éteindre les étoiles. Dans un petit immeuble du centre-ville, un appartement aux volets encore clôs était inondé sous les rayons du soleil, dont la lumière traversait les fentes. A l'intérieur, aucun mouvement n'était perceptible, si ce n'est un chaton qui buvait du lait au creux d'un petit bol en porcelaine blanche. La pièce était assez vaste, les murs beiges et la décoration plutôt sobre. Sur la gauche, une petite kitchenette avec un petit frigo (un smeg jaune) et deux plaques électriques, un placard, une petite table ronde en bois et deux chaises métalliques colorées. Au centre de l'endroit on pouvait y voir un tapis sur le parquet, un de ces tapis à poils longs comme on en voit aujourd'hui un peu partout. Celui-ci était de couleur beige, et dessus se trouvait une petite table basse carrée couverte de papiers en tous genre. Publicités, factures, lettres encore fermées, magazines. En face de la table basse, collé au mur, un canapé en tissu camel sur lequel trônaient des coussins couleur chocolat. Sur le mur de droite, la porte d'entrée. Entre le coin cuisine et le coin salon, on pouvait observer deux portes côte-à-côte. Celle côté cuisine donnait sur une salle de bain côté cour intérieure de l'immeuble. Cette salle de bain était carrelé jusqu'à mi-hauteur de petits carreaux beiges, puis venait ensuite un papier peint de couleur chocolat. A gauche de la porte, une baignoire à pieds, en face collé au mur, un petit lavabo, et sur sa gauche une fenêtre hautre et large décorée de rideaux crème. La deuxième porte donnait accès à une chambre. Une chambre où un lit immense était posé contre le mur droit, empiétant sur le centre de la pièce. Une tapisserie beige comme dans la pièce principale. Une petite étagère en face du lit, couverte de livres. Un placard mural avec une porte en bois sur le côté gauche du lit. Enfin, une fenêtre en face de la porte. Dans le lit, les draps étaient défaits et l'on pouvait y voir une jeune femme encore endormie. Elle portait un débardeur blanc et un petit short noir pour dormir. Elle s'appelait Gudule.

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L'écritoire virtuel.
  • Je n'ai pas la prétention d'écrire de la Littérature ou de la poésie, mais je n'ai pas trouvé de catégorie pour les gens qui écrivent et publient leurs textes. Excusez moi donc pour le libellé de la catégorie du blog qui est peu adéquat.
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